Il convient de respecter, chez ces patients, des protocoles précis permettant d’intervenir en toute sécurité, en minimisant au maximum le risque hémorragique, sans entrainer de surrisque au niveau de la pathologie justifiant la mise sous anticoagulant (embolie, phlébite), ou antiaggrégant plaquettaire (infarctus myocardique, AVC, …).
Le traitement sera donc adapté ou légèrement modifié, mais en concertation avec le médecin spécialiste en médecine générale qui vous suit et éventuellement le cardiologue :
– remplacement des AVK par piqûres d’héparine (HBPM)
– diminution des doses d’anti agrégant…
« Point clé »
Vous ne devez en aucun cas prendre la décision de modifier, sans l’accord du chirurgien qui vous opérera, votre traitement.
Des mesures d’hémostase locale, lors de l’intervention, seront mises en œuvre : sutures, compresses hémostatiques, …
Enfin, les modalités de l’anesthésie seront adaptées aux pathologies en cause : anesthésie locale sous sédation plutôt qu’anesthésie générale, anesthésie locale avec surveillance cardiologique et respiratoire au bloc opératoire plutôt que anesthésie locale au fauteuil, hospitalisation de 24 heures dans certains cas.