La peau est composée de l’épiderme et ses 5 couches, du derme papillaire ou superficiel, du derme réticulaire ou profond, des annexes épidermiques et enfin de l’hypoderme.
Il existe différents types de peeling utilisant différents produits et dont la profondeur d’action est variable.
Les peelings superficiels utilisent des acides de fruit ou de l’acide trichloracétique faiblement concentré. La destruction est très limitée et concerne la partie superficielle de l’épiderme. Ce type de peeling n’entraîne pas d’éviction sociale, permet de corriger les défauts superficiels de la peau et de lui redonner de l’éclat.
Les peelings moyens utilisent l’acide trichloracétique plus concentré. La destruction est plus profonde et concerne presque tout l’épiderme. Ils permettent de corriger des défauts plus profonds. L’éviction sociale est de quelques jours.
Les peelings profonds, réalisés au phénol, touchent tout l’épiderme et une partie du derme superficiel. Les indications sont plus limitées.
Les contre indications concernent essentiellement les peaux altérées ou très fragiles.
Il paraît légitime de proposer essentiellement le peeling superficiel. Peu agressif, n’entraînant pas d’éviction sociale, il permet de corriger les défauts les plus superficiels, de redonner un éclat à la peau et constitue une première étape simple avant d’envisager d’autres techniques de médecine esthétique.